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Google prépare l’arrivée de l’IA Gemini pour les moins de 13 ans

Google prépare l’arrivée de l’IA Gemini pour les moins de 13 ans
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Google s’apprête à ouvrir l’accès de son intelligence artificielle Gemini aux enfants de moins de 13 ans. L’entreprise prévoit d’adapter la plateforme pour répondre aux besoins spécifiques des plus jeunes et garantir un usage sécurisé.

Tl;dr

  • Gemini bientôt accessible aux enfants de moins de 13 ans.
  • Utilisation encadrée via le contrôle parental Family Link.
  • Google met en avant sécurité et protection des données.

Google ouvre Gemini aux plus jeunes : un pari sous surveillance

Le paysage des outils d’intelligence artificielle s’apprête à connaître une évolution majeure : Google s’apprête à rendre son assistant conversationnel Gemini accessible aux enfants de moins de 13 ans. Cette nouvelle, révélée par le New York Times, intervient alors que la concurrence pour séduire les plus jeunes usagers du numérique s’intensifie.

Un accès conditionné et des garde-fous annoncés

Difficile pour les parents de ne pas s’interroger : comment garantir une utilisation raisonnée et sécurisée de cette technologie par les enfants ? La firme californienne rassure en réservant l’accès à Gemini uniquement aux familles disposant du système de contrôle parental Family Link. À travers cette interface, il devient possible de définir des plages horaires d’utilisation ou encore d’ajuster les paramètres selon l’âge et la maturité de l’enfant.

Concrètement, dès qu’un enfant commence à se servir de Gemini, ses parents en sont avertis. Il leur revient alors d’autoriser, de limiter ou même de bloquer totalement l’accès au service. Une mesure qui vise à donner la main aux familles, dans un contexte où la question du temps d’écran et des contenus accessibles demeure très sensible.

Sécurité renforcée… mais vigilance nécessaire

Google, conscient des interrogations que soulève une telle ouverture, multiplie les garanties : l’entreprise affirme qu’aucune activité menée par ces jeunes utilisateurs ne sera utilisée pour entraîner ses modèles d’IA. Rappelons que dès fin 2023, lors du lancement initial (sous le nom Bard), la société avait déjà communiqué sur la mise en place de « garde-fous » visant à filtrer les sujets inadaptés et à renforcer la vérification des réponses factuelles grâce à une fonctionnalité dite de double vérification.

Toutefois, une part d’incertitude subsiste. Dans son courrier adressé aux familles citées par le New York Times, Google n’élude pas les risques inhérents au recours à l’IA : « Gemini peut commettre des erreurs », prévient-on tout en conseillant vivement d’inciter chaque enfant à « faire preuve d’esprit critique face aux réponses du chatbot ».

Pour éviter tout faux pas, la firme recommande enfin quelques principes simples :

  • Apprendre à vérifier systématiquement les informations obtenues.
  • Ne jamais communiquer de données personnelles ou sensibles.
  • Rester vigilant quant au contenu qui pourrait échapper aux filtres automatiques.

L’avenir des IA pour enfants : entre opportunités et zones grises

Si l’objectif affiché est d’offrir un outil pédagogique – aide aux devoirs, développement créatif –, la prudence reste donc plus que jamais de mise. Les promesses techniques se heurtent parfois à la réalité mouvante du numérique : malgré tous les dispositifs mis en place, impossible de garantir une expérience sans failles.

Dans ce contexte, le lancement prochain de Gemini pour les moins de 13 ans, sous étroite surveillance parentale, apparaît autant comme un test grandeur nature que comme un défi éthique pour tout le secteur.

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